Une équipe d'archéologues turcs vient de découvrir dans le désert d'Arabie un fossile qui prouve incontestablement la véracité du "créationnisme scientifique" révélé par le Coran et que vient d'affirmer au monde impie médusé le récent livre "L'Atlas de la création", œuvre "magistrale" de l'auteur turc Harun Yahya (de son vrai nom Adnan Oktar, voir Le Figaro du vendredi 2 février 2007, page 9). Dans un état de conservation remarquable, ce fossile vieux d'environ 20 millions d'années, montre une fois de plus "l'imposture des évolutionnistes, leurs affirmations trompeuses et surtout les liens occultes existant entre le darwinisme et les sanglantes idéologies telles que le fascisme et le communisme..." comme le dit froidement ce cher Harun dans son livre qu'il affirme "scientifique". En effet, puisque le grand Mammifère prédateur Benladinus oussamensis Touine-Tahouère, 2001, existait déjà à cette époque et qu'il ressemble parfaitement à son descendant actuel, comment peut-on affirmer que les êtres vivants ont pu subir une prétendue évolution darwinienne, alors qu'ils furent, bien au contraire, créés dans leur perfection immuable par Allah lui-même ?
Qu'on en juge :
Superbe spécimen de Benladinus oussamensis fossile, dégagé de sa gangue calcaire datée de 20 millions d'années ± 1 Hégire.
Comment peut-on, devant une telle preuve, résister à la pertinence du "créationnisme islamique scientifique moderne" ? Et c'est ainsi qu'Allah est grand.
Plus je vois de blogs de tout poil, plus je vieillis à faire ça et plus je trouve que l'intérêt naît de l'inattendu, de la surprise, du décalage, mais jamais du normal. En effet, raconter comment on se lave, comment on bouffe, comment on défèque, tout le monde sait comment ça se passe. Sauf si on se lave avec des clous, si on bouffe des trucs qui crient quand on les mâche ou si, aimant le risque, on chie vers le haut ! Je trouve très peu de blogs qui me défrisent et qui me donnent envie de les lire jusqu'au bout. Quant à mettre un commentaire... La majorité d'entre eux auraient mieux fait de rester "intimes". Si c'est votre sentiment en lisant le mien, passez votre chemin, je suis normal.
Adriana est ravissante et, quand elle sourit, on voit trois mignones fossettes se creuser gracieusement sur chacune de ses joues adorables : ses admirateurs la surnomment pour cette charmante raison "Six Fossettes". Et ça tombe bien, car on peut l'appeler "Six Fossettes" Karambeu. Le compte est bon...
A Malte, on garde en service des bus magnifiques qui sont des survivants de toutes les époques, en particulier de celle pendant laquelle Malte était british. La compagnie des bus de La Valette est donc un vrai musée roulant. Quel technocrate laisserait faire ça chez nous ?Et combien de temps l'Europe peut-t-elle tolérer une telle "hérésie économique" ?
Etonnant, non ? Pourvu que l'Europe s'occupe d'autre chose...
Amis poètes "oulipiens", bonjour ! Essayez-vous aux xxxxxxx "décasyllabes en carré"
Contraintes : - On part d'un vers bien choisi de 10 pieds ; - Les rimes doivent respecter le schéma : aba / bab / cd / cd, avec une césure 4 / 6 ; - Les vers doivent se lire aussi bien horizontalement que verticalement, comme le montre le tableau des syllabes. (Un titre et quelques commentaires permettent d'éclairer le sens d'une histoire forcément un peu tarabiscotée !)
Exemple à partir du vers "Alouette, gentille alouette" :
xxxxxxxxxxxxTrop gentille, cette alouette !
xxxxxxxxxxAlouette, gentille alouette, xxxxxxxxxxLoupant ton vol, de peu, tu chantes bas xxxxxxxxxxEt ton poussin chéri t'entend, prête,
xxxxxxxxxxTe vole cinq grains, toi en vue, fautant là ! xxxxxxxxxxGent de chez toi, il peut tant de fête, xxxxxxxxxxType riant, peu gavé, vrai pacha !
xxxxxxxxxxY as-tu tant vu, tant vécu ? Qui t'envie ? xxxxxxxxxxLoups chantant faux, deux vrais "killers d'hareng",
xxxxxxxxxxEt te prêtant, fait patent d'avarie, xxxxxxxxxxTe battent là, te chavirent en riant !
Tableau des syllabes :
a
lou
è
te
jan
ti
ya
lou
è
te
lou
pan
ton
vol
de
peu
tu
chan
te
ba
é
ton
pou
sin
ché
ri
tan
tan
prè
te
te
vol
sin
grin
toi
an
vu
fo
tan
la
jan
de
ché
toi
il
peu
tan
de
fé
te
ti
peu
ri
an
peu
ga
vé
vré
pa
cha
ya
tu
tan
vu
tan
vé
ku
ki
tan
vi
lou
chan
tan
fo
de
vré
ki
leur
da
ran
é
te
pré
tan
fé
pa
tan
da
va
ri
te
ba
te
la
te
cha
vi
ran
ri
an
Commentaires : On voit que cette alouette est bien trop gentille. De plus, elle vole assez mal et n'ose même plus chanter, craignant sans doute le pire qui va lui arriver ! Son fils adoré est vraiment un sale petit piaf, toujours affamé, qui lui pique sans vergogne son maigre déjeuner, sans même se cacher d'elle. Il s'en amuse beaucoup, au prétexte qu'il est une alouette mâle. D'ailleurs, aucune de ses amies n'envie son triste sort de vieille mère harassée et bafouée. Ensuite, ça se gâte très sérieusement : deux loubards, à l'évidence des marins pêcheurs de Clupéidés d'un chalutier britannique de la Mer du Nord, l'empoignent en braillant de leur voix éraillée, l'esprit manifestement dérangé par les beuveries, la battent illico et, hilares, se la passent et se la repassent en tentant de la violer. Ah, elle est bien triste la vie des alouettes trop naïves !